Le retour d'un roi

Il était enfin arrivé au terme de son voyage, celui de son retour dans sa patrie, sa nation. Il se demandait qui, malgré ses 5 ans de torture loin du monde et l'annonce de sa mort par l'armée ennemis penserais avoir l'ancien roi de Qualinesti en face de lui. Il espérait vraiment que quelqu'un le reconnaisse mais avant tout il voulait savoir ce qui s'était passé dans ce pays qui lui était cher depuis sa capture. Il voulait revoir sa famille, revenir à son ancienne vie pour pouvoir oublier tout en sachant qu'il ne pourrait pas le faire avant longtemps, peut-être même trop longtemps. Le mois de marche forcée et d'entraînement physique quotidien depuis la mort de la druide l'ayant sauvé l'avait renforcé physiquement mais aussi permis de se reconstruire mentalement.
Il portait toujours cette armure de cuir noir des mercenaires mais avait retiré le blason montrant cette appartenance obscure ne laissant comme marque que l'ébène du cuir que beaucoup de guerrier arborait. Il avait aussi trouvé un longue cape avec capuche d'un vert foncé l'aidant à supporter les longues nuits glacial qu'il avait passé mais aussi à le dissimuler de manière assez efficace. Il tenait toujours dans le bas de son dos ses deux lames courtes, ses armes familiales, peut-être la seule marque actuelle de son ancienne vie perdu, caché par le manteau de voyage, son arc long de guerre composite, une appellation longue pour un arc solide, puissant et efficace ainsi que dans son dos son carquois fermé, évitant aux flèches de tomber en cas de problème.
Quand il entra dans Qualinost, seul, beaucoup d'elfe le regardèrent mais ne dirent rien. Ils devaient à présent avoir l'habitude de voir venir et partir les rôdeurs de l'armée revenant de mission, les meilleur soldats du royaume non pas par leur efficacité aux combat mais par leurs capacités d'infiltration et d'opération discrète hors du commun. L'un des elfes pourtant alla vers lui, il était lui aussi armé de manière correcte et portait, pour tenir sa cape, un broche avec un gravure étrange dessus.

- Halte soldat!

Ce devait-être un garde, ou du moins quelqu'un ayant une certaine autorité dans les parages pour se permettre d'interpeller ainsi un inconnu. Mais ne voulant pas se faire repérer Stago obtempéra et stoppa sa marche relevant son visage vers ce qu'il pensait être un soldat attendant la suite.

- Vous ne pouvez aller plus loin sans laissez-passer.
- Cela fait longtemps que je ne suis pas venu ici, et tout a bien changer.
- Cela ne change rien, je ne dois laisser passer personne sans une autorisation.
- Comment dois-je faire pour recevoir une telle chose?
- Plus loin se trouve la Tour du Soleil. Seul une personne autorisé ou importante peut passer. On ne remet pas un tel document à n'importe qui.
- Le champ de sécurité du palais est devenu aussi grand que ça?
- Nous avons subi assez fréquemment des attaques depuis le début du conflit. Nous sommes obligé de protéger autant le palais.
- Mais le roi ne fait rie...
- Le roi est mort, nous avons reçut un communiquer du front il y a environ 4 mois. Il serait mort depuis au moins deux ans suite à la torture qu'il aurait subit.
- Il est mort? Je n'étais pas au courant. Toute mes condoléances.
- Vous posez beaucoup de question pour un simple voyageur. Qui êtes-vous?
- 15ème de la Cohorte du Phoenix.

Il venait de donner l'un des grades de sa garde personnelle, le 15ème étant théoriquement un grade n'existant pas. Le mot de cohorte avait été exagéré pour celle-ci, réduit à simplement 9 membres, les plus grands guerriers dans n'importe quelle domaine de tout le royaume. Mais personne à part les membres même de cette cohorte savait qu'il n'y avait que si peu de membre pensant tous qu'il était environ 500 hommes comme n'importe quelle autre cohorte de l'armée. Mais dans tous les cas cette section était respecté des autres et le simple fait de la mentionner était une aide.
Le soldat fit un grand sourire et baissa légèrement la tête en signe de respect, légèrement feinté.

- La Cohorte du Phoenix... très bien mon seigneur. Je vais vous amener au poste de garde pour vérifier cela puis nous vous laisserons passer. Veuillez me suivre.
- Vous abandonnez votre poste comme ça?
- Ne vous en faites pas pour cela, quelqu'un d'autre s'en occupe aussi.
- Très bien.

Stago suivit le garde un moment et arriva ainsi devant une porte à même l'écorce d'un arbre que le soldat ouvrit montrant ainsi un petit bureau à l'intérieur ou se tenait un homme derrière un comptoir. Stago entra et laissa le garde derrière lui fermer la porte.

- C'est pour quoi Enryès?
- Un membre de la Cohorte du Phoenix. Vérification d'identité.
- Numéro?

Stago se rapprocha de l'homme derrière le comptoir et lui demanda.

- Qu'elle est votre position dans l'armée?
- Pourquoi cette question? C'est vous que nous voulons connaître, non pas moi.
- C'est important pour ma réponse.
- Je n'ai aucune raison de vous le dire.
- Il m'a dit être le 15ème Phoenix, Villo. lança derrière lui le premier garde.
- Le 15ème, mes respects grand guerrier. Répondit le prétendu Villo
- Maintenant que vous savez qui je suis, pouvez-vous me dire qui vous-êtes?
- Je ne pense pas, sauf si vous avez une autre fausse identité à me donner? J'ai tout mon temps.
- Très bien.

Il savait que le 15ème n'existait pas, il devait donc être suffisamment haut placé dans l'armée pour le savoir, voire en faire partie si rien n'avait changé depuis son départ. Stago retira donc sa cape, la laissant tomber par terre. Un geste déclenchant un reflex impressionnant chez les deux elfes qui, chacun prenant une épée, la pointèrent vers le coup de Stago avec une précision hors du commun.

- Calme soldat.
- Que fais-tu là voyageur? lui demanda Enryès.
- Je ne bougerais pas plus que ça, observez donc seulement les armes que j'ai dans le dos.

Villo fit un geste de la tête à son amis pour lui dire de le faire. Stago ne pouvait voir la réaction de l'elfe derrière lui mais elle dut-être détonante car il sentit rapidement la deuxième lame appuyé de nouveau sur son coup, plus fort que précédement.

- Où as-tu trouvé ces armes?
- Ce sont les miennes.
- Impossible! Depuis quand les possède tu?
- Mon arrière-arrière-arrière grand père les possédait déjà.
- Tu mens!

La pression de la lame se fit plus forte sur son coup, faisant couler un léger filet de sang.

- Je me nomme Stago Eldeor Vilencra, de la lignée millénaire des Vilencra. Premier fils de Esteron Vilencra et de Leavedes Eldea Vilencra, Protecteur des Vampires, commandant cinquième puis Premier commandant de l'armée elfique. Roi de Qualinost et du royaume de Qualinesti par mariage à la reine Malyssia. J'ai pour preuve mes armes et ma paroles et pour me laver je ne suis non pas le 15ème Phoenix mais bien le premier des neufs.

Un silence s'installa dans la pièce puis la lame de Villo s'abaissa suivit rapidement par celle de son camarade, Villo prit la parole, un air de stupeur dans la voix.

- Ne pouvant affirmer ou réfuter ces dires nous allons devoir vous enfermer en attendant une conclusion à ce que vous venez de dire. Veuillez me suivre. Enryès va chercher quelqu'un qui pourrait affirmer cela.
- Très bien.

Il partit immédiatement, laissant un long moment la porte ouverte, pensif. Puis Villo prit un escalier caché, suivit de prêt par Stago, le premier enferma le prétendu roi dans une pièce sans fenêtre et sans un mot l'enferma à clef.

Cela faisait un moment qu'il était là à attendre que quelqu'un lui ouvre enfin amenant quelqu'un pouvant le reconnaître. il espérait très fort que cette personne soit Malyssia et non pas un autre soldat restant incrédule. Il n'avait pas survécut à l'enfer pour finir enfermer par sa propre patrie. Il portait toujours ses armes sur lui, un oublie des gardes voulant sûrement le croire ou bien ne pas oser faire quelque chose envers le roi, si cela s'avérait vraie. Stago se révéla et fit jouer ses épaules.

- Ô Mélora, pardonne moi pour ce que je vais faire, mais je refuse de rester plus longtemps enfermer.

Prenant appuie sur une jambe il s'élança vers la porte et la fit sortir de ses gongs, arrachant en partie le montant de la porte. Le choc fut violent, et la chute derrière n'arrangea rien, Stago se fit horriblement mal à l'épaule, mais cette douleur n'était rien comparé à ce qu'il avait vécut ces cinq dernières années et il n'y fit pas plus attention que cela, serrant simplement les dents pour se donner du courage malgré cela. La discrétion n'était plus de mise à présent, la porte avait dut alerter le garde à l'étage en dessous.

- Sehanine, je ne suis vraiment pas un bon disciple...

Il invoqua ainsi l'esprit de l'ombre, un esprit connue de nombreux rôdeur se voulant discret, se reprochant son évasion un peu trop bruyante.

- Pas un geste!

Le garde venait de monter l'escalier, son arc en main déjà une flèche encoché et prêt à partir vers Stago. Le roi elfe attrapa ses deux armes dans son dos, le soldat tira sa flèche à peine le mouvement du seigneur elfe avait commencé. Mais ce dernier n'avait pas perdu toute sa puissance au combat, à une vitesse digne des plus puissant vent il tournis sur lui même, évitant la flèche, tout en sortant se armes, et parant la deuxième flèche tiré par le garde avec le plat de sa lame. La flèche n'était pas même arrivé au sol que le soldat courait déjà, épée en main, vers le roi elfique et le frappait d'une attaque éclair verticale paré de justesse par la seconde lame de Stago qui voulut frapper en taille à l'abdomen du garde qui évita d'un bond en arrière.

- Le roi avait la même technique que toi. Mais le doute ne se fait plus, jamais il ne se serait enfuie.

Il avait raison, jamais il n'aurait agit de la sorte autrefois, il n'avait que que céder à une pulsion sauvage et idiote.

- Tu ne dit pas faux. Ces cinq années de tortures m'ont beaucoup changé. Mais j'étais déjà en partie comme cela autrefois. Personne en pouvait me contraindre à rester enfermer dans une pièce, j'ai toujours trouvé un moyen de m'enfuir, ne serait-ce qu'un instant. Même si j'étais plus discret à l'époque, plus subtil. Laisse moi partir et il ne t'arrivera rien. Retiens moi et je serais obliger d'user de force.
- Même si tu es plus fort que moi, je tiendrais suffisamment longtemps pour que Enryès revienne avec du monde.
- Nous verrons bien.

Le garde fit un sourire et s'agenouilla amenant sa main vers sa botte. Il en sortit une petite dague et, se propulsant, courut vers son adversaire, épée longue en avant. Stago la dévia au dernier moment et évita de peu l'estoc de la dague mais arriva à donner un coup de coude dans le visage de l'elfe qui se retrouva déstabiliser une simple seconde, un temps largement suffisent pour que le seigneur elfe puisse fuir sans effusion de sang. D'un coup de pied retourné il projeta Villo contre un mur plus éloigné, sonné. Stago courut vers lui et, d'un léger coup de pied, écarta l'épée longue et prit la dague pour couler l'elfe, par ses vêtements, au mur.

- La leçon s'arrêta là pour aujourd'hui mon ami.

Stago descendit l'escalier en trombe, pressé de partir avant l'arrivée d'un nouveau gêneur, mais quand il sauta par dessus les dernière marche, il vit la porte s'ouvrir, trop tard pour qu'il puisse se cacher.

Malyssia resta cacher un bon moment, mais que pouvait-il se passer dans sa tête? Qu'est-ce qu'était cette avertissement de son cœur? Elle prit, pendant quelque seconde, peur.
La reine s'écarta de l'arbre où elle était adosser et avança dans la ruche qu'était son royaume. Porta la main a son cou elle caressa machinalement le collier de sa mère défunte. Quelque chose la poussait à aller la ou elle ne voulait justement pas aller pour se faire encore une fois viré de bord... Pourtant elle avança sans regarder autours d'elle.
Les soldats la regardèrent tous, plusieurs murmure vinrent à elle.

"Croit-tu qu'elle sais?"
"Je ne sais pas ... Mais peut être pourra t'elle nous mettre les points sur les i et les barres sur les t..."
"Mais si ce n'est pas lui, comme la dernière fois... "
"Laissons la faire, elle est assez grande..."

Malyssia avait enregistrer chaque paroles, elle respira profondément... Et si...

*NON! Ne pense pas a sa, il est mort il te l'on tous dit, comment de temps a tu pleurer en espérant le revoir ma vieille... Avance... Mais n'espère pas!*

La reine s'interdisait tellement de chose pour ne pas pensées a lui, elle ne voulait même pas dire son nom, elle ne voulait plus voir de photo d'eux, de leur amour. Ils s'étaient tellement aimé... Et elle l'avait perdu... Elle ne voulait pas souffrir, comme tout le monde... Mais quelque chose réanima cette cicatrice qu'elle avait essayer tant bien que mal de faire disparaitre.
Et si...

*Peut être est-ce lui! Et si c'était lui! ... Stago...*

Une larme perla sur le bord de son oeil... Pourquoi avait-elle dit son nom, elle savait que de simplement le dire pouvait la détruire de nouveau...

*Je t'aimerais toujours Mon Stago...*

Son coeur était séparer entre deux, entrer ou ne pas entrer dans cette établissement qui grouillait de tant de monde... Elle ne voulait pas avoir mal comme l'autre fois qu'il y avait eu un intrus. Peut être était-ce pour sa que personne ne l'avait informer qu'il y avait quelqu'un qui avait fait le même manège.

La reine respira un bon coup et entra.

Une part d'elle regarda l'intrus... Mais l'autre regardais l'homme qu'elle avait aimer... Étais-ce vraiment possible? Après tout ce temps, de plus tout le monde l'avais convaincue qu'il était mort... Que croire maintenant qu'elle était devant quelqu'un qui lui ressemblait, du moins un peu.
Au fond de sa gorge une boule se créa. L'autre homme qui avait essayer d'être lui ne lui avait pas fait autant d'effet, si l'on pouvait dire cela ainsi... Ses yeux n'avait pas changer, malgré les quelques rides qui avait commencer a les habités ils étaient pareil...
Le vent dans son dos, la fit frissonner, faisant en même temps bouger ses cheveux et sa robe dans le vent frais.
Sa voix... Elle avait un peu changer, Malyssia plissa les yeux...

"Je...J..e..."

Elle ne pouvait y croire son cerveau l'en empêchait, tout le monde l'avait persuader de faire comme si il était mort, parce que c'est ce que l'on n'a rapporter.
La reine tomba a genou et se prit la tête entre les mains... Les larmes coulèrent en abondance de ses yeux humides.

"Que croire..."

Cette petite voix du parvenir a lui... Puisqu'elle entendit un mouvement. Ses oreille délicate entendirent les mouvement de ses paupières...

"Que faire..."

Elle ne savait plus comment réagir... Était-ce un de ces nombreux rêves? Étais-ce simplement le fruits de son immagination?

"Stago... je..je t'aime ..."

La belle chevelure de la jeune femme se releva doucement et le regarda de nouveau.

Elle semblait surprise, chose normal, mais non pas comme il l'aurait voulut. Plus incrédule qu'heureuse. Durant tout ce temps la vie n'avait pas dût être facile, elle avait dût reprendre le commandement de l'armée, subit toutes ces pression. Peut-être n'avait-elle pas souffert physiquement comme lui mais l'épreuve mental était aussi immense pour elle. Malyssia tomba à genoux, en larme, ne sachant plus quoi croire, ne plus en quoi se fier. Stago tomba aussi à genoux devant elle et l'étreignit contre sa poitrine.

- Souviens-toi, avant mon départ, au pied de notre cascade, je t'ai promis de revenir. C'est seulement pour ça que je suis de retour, pour toi. C'est pour toi que j'ai survécu tout ce temps et que j'ai gardé l'espoir. Tu es la seule personne qui m'a empêché d'abandonner, me répétant sans cesse ce que je t'avais dit: "Je reviendrais, quoiqu'il arrive".

Stago avait aussi envie de pleurer, mais se retenait de toutes ses forces, se devant d'être fort malgré tout ce qu'il avait vécut, ils e devait de la réconforter quoiqu'il se passe. La serrant contre son coeur de peur de la perdre à nouveau.

Malyssia le regarda dans les yeux. C'était vraiment lui, elle ne rêvait pas. Depuis son départ elle avait rêver tant de fois de le revoir, elle n'y croyait plus. Et pourtant il était la devant elle... Elle le savait, elle savait que c'était son mari. Sa moitié...
La jeune femme leva doucement la main vers son visage, qu'avait-il fait pendant ces 5 ans? Pourquoi n'avait-il pas put rentrer plus rapidement? Malyssia secoua doucement la tête, elle ne voulait pas savoir, elle voulait simplement le retrouver. Sa chaleur, son amour pour elle, elle voulait se laisser aller a y croire.
Toujours sans mots elle ne dit rien et se laissa bercer par le son de son coeur qui raisonnait dans son oreille. La reine caressa le visage de son mari. Il était enfin revenu vers elle...

"Je ne m'imaginais pas sans toi, chaque jour j'attendais de pouvoir de nouveau entendre cette voix qui m'avait tellement charmer la première fois... Ses yeux si doux qui se posait sur moi chaque fois emplis d'amour! Je rêvait de toi tout les nuits... Espérant chaque instant que la personne qui franchissait la porte de nôtre royaume soit toi... J'ai tellement pleurer, tu ne peu imaginer... Quand quelqu'un ma fait parvenir ta mort je n'y ait pas crut... Je ne voulais pas croire ce que l'on me racontait... J'ai du me soumettre, mais je n'en dormais plus. Je savais que quelque chose se serais briser a l,intérieur de moi si cela aurait été vrai... Mais rien ne ces produits..."

La reine ne pleurait plus... Elle souriait en faite.

Malyssia ne se tourna pas vers son soldat. Elle se foutait bien de ce qu'il pouvait dire. Puisque l'autre personne ne lui avait pas du tout ressembler, il avait essayer mais n'avait pas berner la reine une seconde. Elle savait qui était son mari, sa moitié... Personne au monde n'aurais put sentir comme lui, avoir le même regard que lui... Et encore moi dire son nom comme seul lui peu le faire. Elle n'était pas sotte elle le savais...

"L'autre homme ne m'avais pas moi ... Une femme sais reconnaitre celui qu'elle aime et je sais pertinament que celui qui est devant moi est l'élu de mon coeur... Personne ne pourras ma faire dire le contraire."

Malyssia se leva entrainant avec elle Stago, son Stago. La reine se tourna sourcils froncer vers le soldat.

"Que je sache je suis la reine je sais ce que je fais et si cela ne vous convient pas... Partez personne ne vous retient..."

L'on voyait bien dans le reqard du garde que quelque chose ne lui plaisait pas, mais elle n'en avait rien a foutre... Elle savait que c'était lui quoi que quiconque dis elle le savait.

Stago ne dit rien d'autre, laissant Malyssia parler pour le moment puis quand elle eut finis il lui glissa discrètement à l'oreille.

- Les affaires reprennent bien trop vite.

Il se mit entre le garde et sa bien aimée et le garde se mit presque au garde à vous suite à ce que lui avait dit la reine.

- Je suis sincèrement navré sire. Loin de moi l'idée de...
- Aucun problème soldat, vous avez fait votre travail. Votre section?
- 8ème du Phoenix, c'est ainsi que j'ai sut que vous ne disiez pas la vérité.
- Un nouveau de cette section, normal que tu ne me connaisse pas, presque toute l'ancienne section est morte en me protégeant. J'aimerais que l'annonce de mon retour ne se fasse pas.
- Mais sire, le peuple? Ce serait une joie pour lui de vous savoir de retour.
- Peut-être, mais aussi une surprise pour l'ennemi de me savoir de retour. Le peuple pourra attendre encore un moment, cela fait plus de cinq ans que je ne suis plus là, quelque jour de plus ne changera rien.
- Très bien sire, autre chose?
- Va aider ton ami là-haut. Je viens de lui apprendre deux ou trois choses.
- Trés bien sire.

Le garde fit un léger salut et monta les escaliers sans se retourner. Il avait sûrement obéit plus par peur de se voir contredire la reine qu'avec une vraie confiance en la personne lui donnant des ordres mais au moins Stago savait qu'il ne faillirait pas dans sa tache pour cette simple raison. Stago se retournât de nouveau vers Malyssia, face à elle, et lui déposa un léger baiser sur le front.

- Autant d'émotion en une soirée. Tu dois-être épuisé.

Malyssia laissa faire son tendre mari. Elle savait qu'il savait mieux qu'elle ce
qu'il avait a faire... Tout ce temps sans lui elle avait essayé tant bien que
mal de faire en sorte que son peuple aille bien...De faire en sorte que tout ce
qu’elle décide ressemble a ce qu’il aurait décider. Elle a prit quelque
décision qui on mal tournée... Essayant à chaque fois de se mettre dans la tête
de son mari, elle ne trouvait pas toujours la solution a ses problèmes. Elle
essayait tant bien que mal, mais c’était chaque fois en vain.

Elle avait même trouver, dans ses nombreuses nuits a ne
pouvoir dormir, des livres pour parler au gens loin de soit… Mais jamais elle n’avait
réussi à mettre le nez dedans… Elle avait trop peur de ne pas l’entendre.

Lorsque son tendre se retourna vers elle, elle ne put contenir de nouveau ses larmes... Au fond d'elle, sa ne se pouvait pas, son mari devant elle... Après 5 ans d'absences, Malyssia n'y croyait plus. Maintenant il était juste devant elle et ce n'était pas un bluff. Son baiser fut emplie d'amour.

"Sa fait un bon moment déjà que je ne dors plus tu sais... Je ne suis plus vraiment emprunte a être fatiguer."

La reine ne cessait de regarder les yeux de celui qu'elle aimait. à l'intérieure d'elle quelque chose venait de se remettre en place... Ses yeux avait changer, son visage s'était soudain afiné, même ses cheveux paraissait plus éclatant comme son sourire d'ailleur. Son coeur battait de nouveau la chamade. Mais encore plus étonnant, elle semblait s'être rajeunie. Malyssia qui déjà ressemblait a une très jeune adulte.

Comme une adolescente trouvant enfin l'âme soeur.

S'était son cas, mais elle, elle l'avait retrouver...

Malyssi laissa faire son tendre amour. Ses baisers tant désirées le temps qu'elle était seule, le temps qu'elle avait rêver de ses moments... Ceux qu'il lui donnait en ce moment était unique, il ne pouavti rivaliser avec ceux d'avant.. Parce que même avant ce coupls n'était pas fortement proche comme a ce jour.
Avant son départ, elle n'aurait put imaginer a qu'elle point elle en était amoureuse,elle ne pouvait savoir a qu'elle point elle voudrais le revoir, même juste quelque instant... Elle aurait surement tuer pour ce moment... Avant...

Avant...

Ses baisers si doux sur sa peau la ramenère dans l'instant présent. Son tendre amour devant elle. Maintenant, le sourire au lèvres, elle n'attendait que le moment pour répondre a ses baisers. La reine lui laissait le temps de la retrouver, de l'apprivoiser pour une nouvelle fois.

"Mon amour, tu n'auras plus a partir si tu le souhaite... Je souhaite, je veux et j'exige que tu reste près de moi... "

Malyssia eut un petit sourire gêner. Ce n'était pas dans ses habitude de demandé ainsi. Elle savait qu'elle lui en demandait beaucoup, mais avec tout ce temps sans lui elle ne pourrais jamais se voir de nouveau séparé.

"Le temps nous accorederas surement un repits après tout ce qui nous est arrivez ne pense tu pas?"

Après cette épreuve le temps ne pouvait que leur donner enfin leur chance d'être l'un près de l'autre. De pouvoir peut être avoir une famille... De refaire le royaume comme il se doit.

"Voudrais-tu venir avec moi dans ... Notre chambre mon amour?"

Dans cette endroit, n'importe qui pouvait arriver et surtout n'improte quand... Pour faire le bilan... Elle voulait être enfin seule avec lui... Et surement pour un bon moment. Malyssia le voulait que pour elle, elle en avait bien besoin après tout ce temps.

Malyssia regarda son mari dans les yeux. Cet homme devant elle savait être ce qu'il ait même avec une situation si étrange que celle de leur retrouvailles après 5 ans de séparation. Il savait être l'homme qu'elle aime, il préférait savoir son royaume en sécurité que son être.
Malyssia tendit la main vers le pendentif caché dans son soutien-gorge. Cette broche avait un quelque chose que jamais sa famille n'avait réalisé, jusqu'à elle. Malyssia, la plus grande magicienne jusqu'a date dans sa famille avait trouver plusieur utilité a sa broche familiale qui a plus d'un millénaire d'âge.
L'elfe la retira doucement de sa cachette, cette broche était magnifique, elle était orner de plus de diamant que bien d'autre broche de famille qu'elle avait vu. Elle était en or de très bonne qualité. La reine tendit doucement sa broche a son mari.

"Tu est tellement calme, je ne sais pas comment tu fais... "

Elle mit sa mains sur la joue de son tendre amour.

"Je ferais n'importe quoi pour dormir dans le creux de tes bras... "

À son tour il lui tendit quelque chose qu'elle ne croyait jamais avoir en ses mains... Lui aussi avait quelque chose de sa famille qu'il ne se séparait jamais. Sa serais a son tour d'en prendre soin, de les garder près d'elle et surtout de trouver un endroit ou les mettre sur elle...

"J'espere que je pourrais te revoir vite... Je ne demande que sa..."

Elle prit les deux lames, elle cherchait encore où les mettre... Pour le moment elle les garda dans ses mains et regarda son mari.
Ses yeux tendre ne demandait que de l'avoir près d'elle pour toujours. Une nuit de plus ou de moins... Comme dirait bien des gens qu'elle connais... Mais elle ne savait pas si elle était capable , maintenant qu'elle sais qu'il ait près d'elle, si elle peux se passer de lui encore une nuit...

Quelque paroles, il partie... Elle tomba... Ce n'était pas le temps de se laisser aller, mais la jeune reine, n'en pouvait plus... Se frottant doucement les tempans.. Malyssia se releva et avanca.
Malyssia dépassa la porte, se dirigeant vers son royaume... Plus le temps de se faire chier, elle courut t'elle une elfe... Personne ne l'entedit et elle alla a toute allure.

*Pourquoi je ne cour pas plus...*

La jeune femme n'avait vraiment pas l'habitude... L'activité physique et elle, c'était deux mondes bien séparer. Malgré tout, elle avait un cardio d'enfer.
Malyssia entra dans le royaume, quelque gardes se demandèrent se qui se passèrent, mais elle ne ralenti pas. Malyssia arriva dans sa chambre et s'assit sur le rebord de sa fenêtre...

Malyssai regarda a l'extérieur... Personne à l'horizon. il prennait son temps, ou il avait été... Interrompu dans son ascention vers leur chambre. La reine ferma les yeux, doucement son corps essayait de s'endormir, mais son subconscient... Ne l'aidait pas a dormir, pour la première fois depuis tellement longtemps...
Malyssia entendit des pas... Des pas sur le mur extérieur... Mais qui descendait de son chateau? Elle sortie le tête eut un petit sourire. Son Stago d'amour arrivait enfin. Elle l'avait attendut 5 années, le savoir si près d'elle maintenant la rendait folle dingue! Elle ne savait plus du tout contenir la joie qu'elle avait.
Malyssia se leva du rebord de la fenêtre et alla s'assoir sur le lit, qui était face à la fenêtre. Son mair pénètra dans la chambre et la regarda.

"Tu sais que je t'aime!"

Malyssia n'attendit que le moment où il franchirait le fenêtre de sa chambre.Le regard ne quittant pas le rebord de la chambre, si quelqu'un entrerait il penserais qu'elle n'attendait encore une fois que lui... Mais cette fois elle savait qu'il était là, ce n'était plus qu'un simple rêve.
Après un temps interminable pour la jeune femme, son mari entra enfin. Son cœur battait la chamade, comment après tant de temps, elle avait put se flageller de pensée a lui...
Il vint près d'elle. Malyssia ne broncha pas. Après tout ce temps au contraire elle aurait tout fait pour qu'il soit encore plus proche.

"Puis-je te dire que je serais toujours t'a Ève... Cela ne changeras jamais."

Malyssia prit la broche qu'il lui tendit et elle la mit là où elle avait sa place.