[Fini] Le Dragon d'Or, Gorgotha

Deux années s'étaient écoulé depuis que la terrible guerre entre l'Alliance de Lumière et la coalition ténébreuse, Gorgotha avait participer à de nombreuse bataille, prenant diverse apparence, parfois celle d'un simple soldat ou celle d'un général, ou encore d'un lieutenant de troupe, mais plus souvent, aux côtés des anges, dans des combats aériens contre ses confrère ou des démons, sa véritable apparence, celle du dragon dorée, recouvert d'une armure de plaque légère que les êtres célestes avait conçue pour lui en vue de ces fameuses batailles, lui offrant une protection plus efficace que ses écailles plus faible que la moyenne chez les dragons, même si trés efficaces pour les autres races. Il était en partie connue de beaucoup de monde, certain mort, d'autre toujours au front jusqu'au jour où il mourrut. Ce fut un lundi, dans une aube obscur, alors que le front démoniaque reculait, pour la centième fois,j regagnant le territoire qu'il avait perdu contre un ancien assault du groupement de sténèbres. Ce fut l'un de ses confrères, un noir, qui le voyant déchirer la chair des plus jeunes et de certains démons plus courageux que d'autre l'attaqua, plantant ses crocs dans le cou plus exposé que le reste jusqu'à la mort, le décapitant presque. Une mort horrible mais rapide, suivit d'une chute trés longue et qui semblait éternel, et comme à chaque fois il s'embrasa, se consumant complètement tandis qu'il chutait, ne laissant que des cendres et les plaques d'armure qu'il portait.

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- Lieutenant! Par ici!
- Vous le voyez?
- Une sorte de pierre sans défault en or. Ce ne peut être que ça.
- Trés bien soldat, couvrez là et ramenez-là au campement, la princesse Ténébra souhaite voir quand il sortira.
- Oui mon lieutenant.

Le mercenaire humain détacha sa cape et couvrit l'oeuf, l'enroulant du mieux qu'il pouvait pour que pas même un reflet ne puisse se voir à travers et le transporta ainsi, dans une sacoche de son cheval, galopant à toute allure vers le campement principal où se trouvait un coursier attendant spécialement ce trésor que la princesse des ténèbres souhaitait absolument posséder, le plus rapidement possible. Elle avait même fait détâcher une régiment complet de démons majeur pour reprendre ce champ de bataille quand elle avait appris la mort du dragon d'or qui avait combattu auprés de L'Alliance, aucun sacrifice n'avait était épargner, dans le seul but de retrouver cet oeuf créé par les Dieux autrefois, celui qui devait protéger toute race de la déstruction, celui qui ne pouvait accomplir sa tâche car maudit par Néant lui même qui ne souhaitait pas voir une créature si puissante vivre sur ce monde.

- Mon capitaine?

Un homme ayant une musculature impressionante et un équipement hors du commun se retournit, voyant arriver ce messager, l'appelant à pleine voix, sa monture écumante de fatigue.

- Que se passe-t-il soldat?
- Nous l'avons.

Il venait de descendre de sa monture, et fit un salut rapide à son chef d'armée.

- Trés bien, donne-le moi.
- Oui mon capitaine.

Il se dirigea vers sa monture, ouvrit la sacoche et donna la montagne de chiffon que faisait sa cape autour de l'oeuf.

- Tu es sûr que c'est lui?
- Oui mon capitaine, aucun doute.
- Va donc te reposer.
- Oui chef.
- Norgmal!

Un démon à la peau noir et couverte d'écaille par endroit sorti de la tente, l'air en colère.

- Quoi ?!
- Nous l'avons.
- Enfin...

Il se déplaçat, contournant le capitaine des mercenaires, vers un plus grand espace entre les tentes, et déploya deux immense ailes dissimulé dans son dos par un longue cape noir tombant jusqu'au cheville.

- Donne le moi.

Il tendit sa main droite vers le capitaine ne le regardant même pas, préparant plutôt le sac qu'il portait en bandoulière. Le capitaine lui déposa dans son immense main sans un mot de plus mais lui souriant.

- Je parlerais de votre vitesse et fidélité à mes supérieurs.
- Merci beaucoup, j'en suis honoré.

Le capitaine fit une légère révérence tandis que le démon s'envolait, rejoignant son escouade en l'air. Il se dirigea vers le chef d'escouade et lui fit un salut rapide.

- Il ont finit leur travail, tuez les tous. Qu'il ne reste aucun survivant.
- Trés bien... Soldat! A l'attaque!

L'escouade fondit sur les tente, tuant sans pitié les humains ayant travaillé pour eux, tandis que le messager partait vers l'horizon, vers Abyss, ou était la princesse des ténèbres convoitant cet oeuf.

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Le voyage fut long, et n'arriva jamais à son terme, le démon volait bas, trés bas, souhaitant allez plus vite ainsi, mais cela le perdit, il survola des collines où était installer une troupe d'éclaireurs elfes, la hantise des troupes démoniaque, des soldat surentrainer pour tous les terreins et tous les types de combats et arrivant à s'infiltrer presque n'importe où sans qu'on les voit. Certe il n'attaquait que rarement mais de nombreux coursiers ou autre voyageur solitaire en était mort et un grand nombre de secret dévoilé à l'Alliance par ce système.
Le démon chuta, ne comprenant même pas ce qui lui était arrivé, trois flèche magnifiquement bien placé dans son crâne, ne lui offrant aucune chance de survie.

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- Fyondell, ramasse vite ce qu'il portait, nous devons disparaitre au plus vite.
- Trés bien.

L'un des 5 elfes de l'escouade courut vers le corps démoniaque et prit la sacoche sans ménagement retournant ensuite vers ses camarades.

- Il n'avait que cela sur lui, c'ets assez lourd.
- Conserve le sur toi, nous devons nous cacher avant qu'une patrouille ne nous repère. Nous observerons son contenu une fois à l'abri, nous n'avons guère le temps. Rôdeurs, en avant.

Ils se mirent tous à courir, à première vue sans but, faisant de trés long détours sur leur chemin, s'arretant parfois, colant une oreille au sol pendant des minutes, parfois écoutant le vent à la recherche d'indice sur l'emplacement des ennemis pour pouvoir mieux les éviter dans une coordination parfaite, sans aucun bruit. Le chemin dura plusieurs jour, sans ne croiser aucune patrouille ni troupe ennemis sur le chemin, cela semblait intemrinable jusqu'au moment ou une faille dans une falaise fit son apparition, en plein coeur du territoire des démons. Dans cette faille il n'y avait à première vue rien, mais quand on touchait le mur de fons on pouvait appercevoir qu'il n'y en avait en faite pas, une simple illusion faite par les druides elfique présent ici pour créer une base avancé indétectable.

- Sir Eldeor Veranga au rapport.

La mur disparut un instant, laissant passer les éclaireurs elfes dans cette grotte peu profonde, là une jeune femme les acceuillit d'un salut druidique connut de tous les elfes et de beaucoup de membre de l'Alliance à l'heure actuelle.

- Seigneur Varanga, je me nomme Altrearosa, grand druide de la caste. Je prendrais note moi-même de votre rapport avant mon retour de demain.
- C'ets un honneur que de vous rencontrer ma Dame, mais l'heure est grave, j'ai de nombreuse chose à vous dire. Rôdeurs, allez vous reposez, nous ignorons quand nous partirons...

Il s'était retourné pour donner cette ordre mais il remarqua l'absence de l'un de ses membres, l'un de splus important à l'heure actuel.

- Où est Fyondell.

Tous les elfes le montrèrent derrière le mur, sans voix, il avait une étrange bête, un lézard d'or munit d'aile, sortant la tête de la sacoche prise, et l'observant intensément.

- J'en aurais plus que je ne le croayis à vous dire, druide.
- Et votre homme aussi, il partira avec moi demain.
- Trés bien, Fyondell, vous nous suivez, avec votre dragon de poche, et dans le silence.

Il marchèrent tous vers le fond de la grotte, passant devant de nombreuse conchette où domrait des elfes épuisé ou blessé, tandis que d'autre jouait sur une table non loin à un jeu humain: les cartes. Ils s'installèrent à une autre table, les deux soldats en face de la druide.

- Seigneur Varanga, faites vite.
- Il y a de cela trois semiane nous avons prit possession d'un message venant d'une prison abyssale. Le message nous concernait directement, même s'il ne nous était pas adressé. Notre dirigeant est mort...
- Comment ça? Il est porté disparu depuis le début de la guerre. En êtes vous sûr?
- Parfaitement, il était retenu prisonnier dans l'un des quartiers le splus sécurisé du batiment et se serait enfuit à l'aide d'un dragon blanc. La fuite à mal tourné, il s'ets défendu jusqu'à la mort, infligeant des pertes digne de son nom malgré son état désastreux, toujours d'aprés ce message les démons aurait brûlé son corps dans une forge.
- Trés bien, j'en rendrais compte.
- L'autre partis concerne mon homme ici présent et cette créature. Nous avons abattut il y a peu une messager venu du front et se dirigeant vers Abyss avec une étraneg sacoche. Poursuivit de prêt par une patrouille nous n'avons pas prit le temps de regarder le contenu. Nous sommes arrivé ici et vous connaissez la suite. Le dragon est sorti de la sacoche. Mais il me dit quelque chose, ce lézard me semble familier.
- C'est normal. C'est le dragon d'or des anges, il est censé être mort il y a 13 mois lors d'une bataille horrible. Je le ramène, avec votre homme, en Qualinesti, sa vie est précieuse, comme celle de votre homme à présent.
- Trés bien.
- Vous avez ordre de nous escorter jusqu'à la frontière.
- Oui ma Dame.
- Jusque là repos.

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(Suite prochain message)

Le voyage fut long et sinueux, comme lorsque la patrouille rentrait de mission, les arrêts étaient fréquents et très court, à la recherche de l'ennemi pour ne pas le voir. Le dragon semblait ne pas vouloir quitter l'elfe qui avait porté son oeuf lors du précédent voyage, restant soit sur son épaule, soit dans son sac ou encore courant à côté de lui en se dandinant, les dragons n'étant pas à l'aide au sol et lui ne pouvant pas encore voler. Le front ne devait pas être loin quand la druide accompagnant le groupe stoppa tout le monde, d'un simple geste.

- Mes frères, préparé vous à vous battre.
- Qu'est-ce que cela veut dire?
- Je ressens un présence très proche, et malheureusement ce ne sont pas que des mulots.
- Rôdeurs, en cercle autour de Dame Altrearosa. Fyondell avec elle, cache le dragon autant que tu le pourra et prépare ton arc, Hylldra avec lui. Vilozir et Tridus avec moi, épée au clair. Ma Dame, j'espère que nous pourrons compter sur votre magie et que cette présence ne sera pas trop nombreuse.
- Je l'espère aussi.

Tandis qu'il donnait ses ordres les elfes s'étaient mis en place, connaissant sur le bout des doigts cette formation, même si pour ce groupe certaine position avait changer dut à la présence du dragon, un être qu'il savait précieux mais pas à quel point. Le temps s'écoulât, sans un bruit, sans que rien ne puisse annoncer ce qui allait se passer, 5 minutes d'attente, il ne se passait toujours rien, la formation de combat tenait toujours place, la patience elfique n'étant qu'à peine touché, 10 minutes, tout commença. Une sorte d'ombre s'avançait vers le sol alors que rien n'obstruait le soleil, la chose étrange étant que cette ombre avait une sorte de forme, ou du moins elle prenait forme en avançant, et une fois arrivé à quelque pas du groupe elle se bomba, puis des excroissance apparurent. Un phénomène étrange, cette ombre transparente en partie prenait une sorte de forme humaine tout en virant vers l'opaque mais gardant cette texture visible d'absence de lumière. Deux lumières d'un bleu pâle apparurent au niveau de ce qui devait être la tête de la bête et telle un éclat une lame apparut dans sa main droite, une immense lame. Il resta face au groupe pendant encore une dizaine de minute, ne semblant même pas bouger quand soudain il se retourna et commença à partir avant de tout simplement disparaître dans le vide.

- Que... Qu'est-ce qu'il fait?

Un bruit sourd de métal retentit dans le dos du chef et il vit une giclée de sang partir, il eut à peine le temps de se retourner que le deuxième combattant elfe mourut, non pas décapité comme le premier mais transpercé de par en par. La druide sortit brandit son arme dans la bête mais cela ne sembla lui faire aucun effet notable.

- "Mort, Ombre et Destruction! De cela ne vient que l'horrible, mais la chaleur tendre du soleil vous brûle!"

Elle hurla cette incantation tandis que sa lame semblait comme aspirer la lumière avoisinante et détruire la créature de l'intérieur qui commença à émettre un horrible bruit de douleur. Mais ce ne fut pas finit, d'un coup d'épée désespéré vers la druide il lui trancha le bras tenant l'épée qui perdit toute magie tandis que l'elfe cria sa souffrance tout en attrapant de son autre main le crâne de Hylldra et le fit exploser d'un geste d'une force colossal.

- Fyondell, fuit, nous la retiendront aussi longtemps que possible, rejoins le campement Zêta, ils pourront t'aider.
- Oui mon seigneur.

L'elfe ne se fit pas prier plus longtemps et malgré l'horreur se passant autour sa discipline de fer l'emporta, lui permettant de fuir en de grande enjambé.

- A nous deux créature de l'horrible. Je suis fait d'un autre bois que mes guerriers.
- Nous verrons bien.

L'ombre venait de lui répondre d'un voix rauque venu d'un autre âge et sûrement directement de là.

- Je détiens la lame du nom de mon seigneur, la jumelle de son arme, Stago, "la lame ardente", rien ne peut lui résister.

Tout en disant cela il serra sa poigne sur l'épée tenu dans sa main droite et l'arme prit feu, un douce chaleur pour son propriétaire mais un feu infernal pour son adversaire.

- Un feu magique. Peut-être pourra tu m'amuser.

Il sembla comme rire tout en attaquant en taille, un coup puissant venu du haut que l'elfe bloqua sans problème avec son autre épée tandis qu'il donnait un coup horizontal avec la lame magique, touchant de plein fouet l'abdomen de l'ombre qui hurlât de douleur tout en reculant.

- Il t'en faudra plus pour me vaincre, mais le jeu n'est pas égal, laisse moi régler ça.

Il frappa cette fois en partant du bas et l'elfe bloqua glissant sur la lame pour s'approcher de son adversaire mais quand il voulut frapper une autre épée l'arrêta.

- Contre un ambidextre, soyons ambidextre.

Il venait de faire apparaître une autre lame identique à la première dans son autre main pour bloquer les deux armes de l'elfe et avant que celui-ci ne puisse reculer il se prit un énorme coup de tête le jetant à terre, sonné.

- Le jeu est terminé, guerrier.

Il lui planta une épée dans la jambe, le clouant au sol, avant de faire de même pour l'un de ses bras tout en donnant un coup de pied dans les armes de l'elfe.

- Mais avant de mourir tu va me dire ce qu'est ce campement Zêta.
- Jamais!

L'ombre lui donna un immense coup de pied dans le visage.

- Tu me le dira de toute manière, même si je dois t'ouvrir le crâne et apprendre tout ce que tu sais.
- Il est trop tard de toute manière, il doit déjà être là-bas.
- Baliverne!

Il le frappa de nouveau, plus fort cette fois.

- Où est-il!
- A l'ouest, 2 carquois après votre ligne de front.
- C'est mieux ainsi, qu'est-ce que c'est?
- Un campement de guerrier ange et de prêtre de la lumière. Jamais tu ne pourra vaincre là-bas.
- Merci pour cette information.

Il lui écrasa la tête sur le sol, puis retourna vers la druide, se tordant de douleur.

- Tu mourra bientôt guerrière de la nature. Mon arme était empoisonné, et tu perdra bientôt le contrôle de ton corps. Espère juste mourir avant ça.

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Mon nouveau maître courait vers l'ouest, il était essoufflé mais semblait ne pas vouloir s'arrêter. J'avais entendu dans sa sacoche les cris de douleur de ses amis mais il m'avait fermement maintenu à l'intérieur, refusant que je combatte. Mais de toute manière, qu'aurais-je put faire j'étais trop jeune pour infliger la moindre blessure à une créature arrivant à mettre en échec tout un groupe d'elfe avec une druide. Le mordre, le griffer, tout ce que j'aurais put faire. Je venait à peine de renaître que déjà j'allais mourir de nouveau pour assouvir une nouvelle volonté. Le voyage dura un moment, mais il était impossible de savoir combien de temps, mon maître refusant que je sorte ne serait-ce que la tête de ce sac, quand, subitement, il tombât en arrière, j'entendais une voix mais il m'était impossible de la comprendre, quand j'entendis mon maître crier de douleur. Je le savais en danger et je sortit donc du sac pour le protéger, croc et griffe en avant mais une grande poigne obscure m'attrapa, n'hésitant pas à serrer, mes crocs ne semblait rien lui faire et j'abandonnais donc cette idée tandis que mes forces quittait mon corps. Je put voir mon maître, étouffant sur sol, tenu par l'autre main de l'homme noir, je le savais en danger mais je n'avais plus la force de me battre, même inutilement, contre cet homme, mais mon instinct me dictait de faire quelque chose, de mettre toutes mes forces pour faire ce que je pouvait, et c'est ce que je fit. L'homme était noir, il ne devait pas aimer la lumière et en me concentrant sur cet objectif je fit apparaître un immense flash lumineux qui fit hurler le guerrier des ténèbres tandis qu'il nous lâchait tous les deux, reculant maladroitement, aveuglé, les deux mains sur son visage, hurlant de douleur. J'en profitait pour rejoindre mon maître, il était presque mort en semblait dire quelque chose, je voulait savoir ce qu'il voulait, pouvoir le protéger mais je ne pouvait rien faire quand soudain, sentant ma présence, il tourna la tête vers moi et me dit dans de faible mot: "Je veut mourir". Peut-être était-ce pour moi, peut-être pas, mais dans tous les cas je devais obéir à ces ordres malgré que je sache ce que cela voulait dire. En le tuant, je mourrais avec lui, telle était mon destin, vivre avec mon maître et servir son héritier ou mourir pour obéir à un autre. Je tandis mon coup vers celui de l'elfe et ferma mes crocs sur sa tendre chair, brisant sa nuque avec ma mâchoire inférieur, et sa trachée avec mes crocs supérieurs. Il mourut sur le coup et je savais la mienne proche., je me tournait vers l'ombre, souhaitant venger la souffrance de ce maître éphémère que j'avais eut, sachant que dans peu de temps je mourrais, consommé par le feu. Il semblait n'être qu'à peine rétablie de mon flash lumineux quand je le regardait à présent, il fit apparaître une arme dans sa main droite et il me sembla entendre un rire provenant de lui, mais rien n'était sûr car il n'avait comme corps qu'une masse ténébreuse et deux lueur bleutée sur son visage. Il me fallait me souvenir de cela, car une telle forme était effrayante et pourrait être utile dans d'autre vie. Je rugit, un rugissement faible, mais reconnaissable, celui d'un dragon qui risquerait tout pour son but, et le mien était de le tuer. Il s'apprêtait à me frapper de sa lame quand une puissante lumière vint du ciel, ou plutôt d'un bâton d'un ange, rapidement une odeur de chair brûlé entoura l'ombre qui se tordait de douleur dans cet halo resplendissant, il disparut, ne pouvant rien faire contre cette attaque, tandis qu'une troupe de guerrier ange vint se poser prêt de cet ennemi maintenant mort et il me virent, apeuré, je savais à présent que ma nouvelle vie serait comme l'ancienne, au service de Lumina.

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De ce que je comprenais je refusais de mourir, malgré que je n'ai plus de maître mon corps ne semblait pas vouloir prendre feu et je ne ressentait plus se désir total de protéger quelqu'un d'autre que moi. C'était une sensation magnifique de liberté que je ne voulait en aucun cas perdre. Je ne comprenait pas pourquoi je n'avais plus de maître et que le destin ne m'en offrait pas un nouveau mais jamais ça, d'être libre de mes actes, pouvoir faire ce que bon me semblait sans ne rien devoir à personne. Mais peut-être, en apprenant cela, même Lumina, souhaitant me voir obéir de manière certaine me mettrais à mort simplement pour me voir revivre avec elle comme maîtresse. Non, jamais, jamais je ne laisserais une personne reprendre le pouvoir sur moi, il me fallait partir et, même à cette altitude, dans les bras de cet ange, je partirais, j'étais un dragon et je devais pouvoir voler, c'était l'un de mes dons, celui de grandir vite, et même avec si peu de temps après ma nouvelle naissance je devais pouvoir utiliser ses membres. Je mordit l'ange au poignet qui, prit de stupeur, me lâcha. Je déployais mes ailes lors de ma chute, mais elles ne semblaient pas vouloir me porter, je chutais, tombais et m'écraserais sûrement, mourant. C'était en voulant vivre que j'allais mourir. Une drôle d'ironie il me fallait vivre, et c'est peut-être cette pensé qui me sauva, l'air s'engouffra sous mes ailes qui commencèrent à me porter. Je ne volais pas, mais du moins je ne m'écraserais pas. Je flottais donc ainsi pour le moment, mais ce serait suffisent, j'étais encore assez petit pour pouvoir me cacher dans la forêt en dessous et vivre me vie comme je le souhaitant, me faire oublier du monde pendant plusieurs années avant de revenir, quand je serais suffisamment fort pour me défendre.