Rencontre nocturne (priorité Nero^^)

Une silhouette d'ombre et de feu se promenait dans uen ruelle d'Abyss, l'une des plus sombres sans doute... on distingait très nettement, trop nettemetn peut-être sous son corset noir,sa poitrine et ses hanches fines...Sa jupe noire trainait sur le sol, telle une coulée de nuit sur le corps de la jeune femme , comme si les nauges qui cachaient lunes et étoiles ce soir là fondaient un à un sur son corps.... Sa chevelure de feu lui descendait en cascade libre jusque dans le milieu du dos lui donnat l'air d'un quelqconque songe quise serait enfuit des rêves d'un tel démon dans les alentours... Elle ne pouvait dire pourquoi mais elle sentait quelque chose l'interpeller en ces lieux, la supplier presque de venir... Cette odeur de sang? Ce désir de braver le danger et les interdits? Elle même ne le savait point mais cela ne lui importait nullement... Elle s'enfonça dans la ruelle, miteuse sombre, d es rats couiannt à l'approche de ses pas. Dans la ruelle une odeur pestilentielle écoeura durant un minime instant son côté ange mais raidement, l'indiférence hérité de sa mère reprit ses droits et elle vit, allongé dans un coin, ou plutôt ellele remarqua, un cadavre, les yeux sortis de leurs orbites, sans doute dévorés par quelque rongeurs ou charognard ou encore même l'un de ses démons qui sortent le soir et vous poignarde lorsqu'ils s'ennuient simplemtn pour passer le temps, pour que l'éternité de damnation soit moins longue... Soudainement, la jeune femme s'arrêta, le bruissement du tissus sur la pierre noire s'arrêtant du même coup... Un sourire carnassier ou plutôt satisfait apparut sur ses lèvres....

-Cessez votre petit jeu... Je sais que vous me suivez depuis tout à l'heure.....

Ses cheveux soyeux tel le satin brillait sur les réverbères faits de torches au bout desquels flambaient des feux aussi colorés que les cheveux de Mérédith.... Elle ne se retourna même pas... Elle savait que la personne était là... C'était un démon et il devait donc connâitre Mérédith, après tout,elle était la fille d'une grande noble à Abyss... En quelque sorte, elle n'était pas loin sous Ténébra, sans doute apparentée à quelque part et le statut de Lady lui valait maintes salutations à la cour... Cependant lors de ses sorties, jamais aucun capuchon ne cachait son visage qui rstait toujours à découvert.... après tout, jamais un ange ne serait à Skyria et à Abyss.... Et puis, comment l'ange pourrait-il expliquer que judith était Mérédith puisque toutes deux n'avaient pas la même couleru ni de cheveux ni de regard... Elle resta là, non-loin du cadavre en putréfaction, rstant d'un combat lointain ayant eu leiu en ce lieu...

Cette voix... Bien sûr qu'elle la connaissait..... Comment oublier cette voix malgré le timbre qui avait changé, moins dur, moins froid que lors de leur première rencontre... Comme si la nuit, grand étendard brandit en permanence au-dessus de leurs têtes, s'était posé avec douceur sur le cœur de son interlocuteur ou du moins dans sa gorge. Cette certitude habitait la jeune femme. Était-il vraiment si important qu'elle se retourne? Sans doute oui, pour montrer que ne le narguait pas... Après tout, cette première rencontre quoi que très lointaine et à la fois très récente dans sa mémoire n'était nimbée que de doux et légers souvenirs. Elle se retourna doucement, le tissu fin de sa robe frôlant le sol, balayant sans discrimination poussières, petits cailloux et sang coagulé sur la pierre et la terre battue. Un grand espace aussi sombre que l'encre recouvrant le ciel se tenait devant elle, seuls les cris des corbeaux de Tenebra, malgré la distance avec le château, perçait le silence.... Elle était pourtant certaine de l'avoir sentit... Elle se retourna, décidant de continuer son chemin plutôt que de le rebrousser pour un songe, une chimère, une illusion de son esprit sans doute trop affecté par l'air frais de Skyria... Elle vit d'abord un éclair de cheveux d'un blanc argent puis, elle remarqua ses yeux d'un bleu plus clair que le ciel suspendu au-dessus de la tête de ses pigeons qui voulaient faire joujou avec leur guerre..... Sparda..... Nero Sparda...

-Bonsoir à vous également Nero... Je vous remercie de vous préoccuper ainsi de mon bien-être mais tout va pour le mieux....

Elle écouta avec douceur et une légère ponctuation de hochements de tête le reste de ce que le démon avait à dire... elle ne put s'empêcher de rire doucement en l'entendant demander si sa compagnie la dérangeait. Comme pouvait-il croire cela? Après tout, plus on est de fous plus on rit non? Elle ne remarqua qu'à peine le sourire de Nero, souriant déjà elle, même, montrant l'émail blanc de ses dents au croissant de lune qui semblait suspendu à un fil en plein ciel.

-Malheureusement, je crois me méprendre si je ne songe, ne serais-ce qu’un instant, pouvoir apposer mes choix sur vos gestes… La rue, la nuit ne m’appartiennent guère, tout comme votre volonté M. Sparda. Si vous voulez marcher à mes côtés malgré le fait que nous savons tous deux que je peux très bien me défendre je n’y verrai aucun inconvénient …. Par contre si…….

[i]Sa phrase se mit un instant en suspension, un frisson étrange lui parcourant tout le corps, comme lors de leur rencontre lors d’un souper chez Lady Tenebra... sans doute n’était-ce qu’un courant d’air… Cependant, aussitôt, un véritable vent frais se mit bientôt à ramper comme un serpent sur la peau nue de la jeune démone où le tissu sombre ne masquait pas sa peau aux morsures du vent. Et puis, ce vent semblait résolument vouloir la pousser entre les bras du démon devant elle… Cependant, elle avait un caractère trop fort pour que la brise la pousse entre les bras d’un homme aimé, inconnu ou détesté…. Elle resta debout, malgré le vent qui forçait ses longs cheveux de flammes à lui fouetter la peau des bras… Le vent étrange se calma comme il était venu, avec une rapidité déconcertante….Ayant tant essayé de se retenir, elle tomba un instant vers Nero, sa main blanche appuyant sur l’épaule du jeune homme… Elle se releva rapidement et replaça sa jupe afin de cacher ses longues jambes. Elle replaça une mèche de cheveux roux et son regard plongea à nouveau dans l’océan clair des pupilles de Nero…Prendrait-il cela pour des avances?

-Milles pardons… Alors je disais… À oui…. Vous pouvez bien arpenter ces ruelles avec moi si le cœur vous en dit… Et puis, je n’ai aucunement le droit de vous dicter mes désirs et mes volontés. Vous êtes un grand garçon maintenant, faites ce dont vous avez envie… pour ma part, je continue ma marche… Je ne crains nullement ces prétendues rumeurs qui hantent les chaumières des froussards qui tachent de se faire appeler démon….

Un sourire léger se creusa sur les lèvres de Mérédith… Comment Nero réagirait-il? Une partie d’elle désirait qu’il la suive une autre désirait le voir partir, tourner ce coin de rue et que leurs regards ne se touchent plus jamais…. Jamais plus… Mais alors comment avait elle put lui propser de venir à ses côtés? Depuis quand avait-elle besoin d'un être près d'elle? Jamais... Et cela n'arriverait jamais, elle se le promit à cet instant.

Pourquoi avait-elle dut oublier son éventail couleur nuit, d'une dentelle créée sois des doigts d'un ange ou d'un elfe tellement il était d'une finesse inégalée... Elle qui, pourtant, avait tellement détesté cet accessoire qu’il fallait des lunes, presque une vie à savoir bien utiliser… Ce soir, elle s’ennuyait presque du petit rubis qui ornait la base de cet éventail d’un noir raffiné… En fait, elle aurait surtout pouvoir aimer cacher ces joues qui devaient surement rougir sous ce qu’elle croyait être la brise qui pourtant s’avérait être l’émotion qui lui battait les tempes… Comme pour lui prouver que ce n’était pas la brise mais bien son corps qui s’emballait….

*Si je n’ai pas cette dentelle frêle entre mes mains, la nuit pourra toujours me servir d’éventail*

Elle espérait seulement que Nero ne remarquerait cela…. Puis, comme si l’enfer, les abysses les plus sombres de tout Eternia l’avaient entendue, il se mit à plaisanter, détendant l’atmosphère du même coup, les détendant en cœur… Un chevalier servant? Une princesse? En fait, sans doute avait-il raison… La nuit ne serait qu’un simple conte de fée où chacun peut-être le temps d’un instant ce que son esprit souhaite, avant que le jour n’efface ces chimères, ramenant le preux chevalier au plus peureux des êtres…. Elle ria doucement en le voyant s’incliner ainsi devant elle… En réponse à cela, elle lui fit à son tour une petite révérence, croisant ses jambes fines et remonta les rebords de sa longue jupe… Elle ne voyait qu’à peine les démons qui l’entouraient, qui les pointaient du doigt… La seule chose qu’elle voyait était ces yeux bleus comme ce ciel qu’elle n’avait vu qu’à Skyria… Certains pointaient Nero, d’autres Mérédith, les murmures fusant des ombres de la nuit… Cependant, comme s’ils étaient dans un univers qui leur était propre où ils se retrouvaient seuls, sans rien pour les déranger…La fraîcheur de la nuit fouettait ardemment les épaules nues de Mérédith qui semblait ne rien sentir tellement elle était bien…. Tant de fois elle aurait aimé déposer sa tête contre le torse ou l’épaule de Nero, s’arrêter et passer la nuit près de lui… allons donc… Comme s’ils pouvaient ressentir quelque chose l’un envers l’autre… Non, elle préférait laisser cette faiblesse aux anges et aux elfes, peuple stupide qui croyait en l’amour, ce sentiment si facile à troubler et à faire douter…

Leurs pas les guidaient, leur regard posé en permanence l’un sur l’autre, vers l’obscurité mais qui sait : peut-être une lumière étrangement claire qui s’appelait l’amour… À chacun de ses pas, elle sentait son cœur battre en cadence avec son cœur… Ils avaient plusieurs points en commun telles que cette haine envers Tenebra… La soirée se déroulait avec délices, milles et une découverte sur la vie de l’autre, dans les rires et les soupirs de contentement….

Les heures passaient, se succédant comme en plein jour…. Même si les deux démons auraient désiré arrêter le temps afin d’en profiter d’avantage, mais cela aurait eu le même effet qu’un enfant sur les plages de Qualinesti qui tenterait de retenir le sable le plus fin du continent qui laisse entre les mains qui ont tenté de le garder une simple caresse d’une éphémère cruauté… La jeune noble se sentait bien, un doux drap rouge vif s’étant déposé sur son cœur et elle ne voulait surtout pas que cette sensation si douce s’évapore de si tôt…. Les cheveux d’un blanc immaculé de l’homme semblaient éclaircir la nuit si sombre, reflétant avec douceur les lueurs douces et pâles de la pleine lune seule espionne de cette nuit si douce… Ses pas semblaient être guidés par la lune elle-même et Mérédith le suivait sans se poser de questions… Cependant, durant toute leur marche, aucun contact physique ne s’était produit entre eux, comme si tous deux, d’un commun accord proféré en silence avait décidé de ne pas céder à cette si douce tentation… L’espace d’un instant, le regard de la jeune hybride se perdit sur l’astre stérile et blanc qui flottait au-dessus d’elle et de Nero comme une complice silencieuse de cette nuit digne d’un songe…. Ce fut cet instant que choisi Nero pour mettre fin à leur accord muet, saisissant avec vigueur et tendresse la main de Mérédith qui fut bien sûr forcée de le suivre…

Leurs pas combinés faisaient monter une poussière fine au-dessus du sol à la fois brune, bronze et or… Les cheveux de Mérédith brûlaient derrière elle comme un flambeau et ceux de Nero ressemblaient à une traînée de poussière descendue de la lune, une couleur argent et blanche d’une pureté si douce… Elle ne baissa même pas la tête, suivant aveuglément le démon devant elle… Puis, elle la vit, entre deux arbres d’un noir profond qui étaient là depuis des siècles… Aussitôt, la cadence de leur pas diminuèrent en douceur jusqu’à s’arrêter et elle put contempler ce lieu si merveilleux qu’était la Rivière de l’oubli.. Plusieurs dames de la cours de Ténébra parlaient d’une conquête d’un soir qui, lorsque la lune état à son zénith, les avait amenées en ce lieu qui semblait dégager quelque chose de magique qui forçait les amoureux à s’unir pour une nuit ou pour la vie… Elle revint à elle et put voir le regard océan de Nero poser sur elle, tentant de dire quelque chose qui semblait dur à dire pour lui… Il prit une profonde inspiration puis se vida le cœur, ramollissant du même coup les jambes de Mérédith… Cette fois ce n’était pas le vent, ni la nature qui la faisait vaciller mais un homme, pour la première fois de sa vie… Tentait-il de jouer avec son esprit, ses émotions? Non il semblait trop se préoccuper d’elle, trop sincère pour cela… Elle porta sa main droite à ses lèvres sentant tout les tremblements qui agitaient son corps et porta la seconde à son cœur qui semblait être sur le point de s’arrêter de battre… Le poème était éloquent… Une musique, une harmonie parfaite semblait sonner dans l’être entier de Mérédith…. Puis, une aura douce, chaleureuse sembla l’envelopper lorsqu’elle vit l’anneau d’un blanc si doux orné d’un rubis, travaillé et ensorcelé dans la contrée des elfes… Tout était si magique, l’endroit, l’être devant lequel elle se tenait, la pleine lune qui brillait au-dessus d’eux… Elle ne ressentait plus rien ni à l’intérieur ni à l’extérieur de son corps mis à part une douce chaleur, un bonheur immense et empli d’une seule certitude, qu’elle était bien, incroyablement bien… Mais il devait ignorer qui la jeune femme était réellement, plus démon que ange certes, mais tout de même ange…. Tout était si parfait…. Elle ne trouvait rien à dire et de peur d’avoir l’air stupide, elle ne parvint qu’à s’avancer vers lui avec douceur et s’appuyer la tête contre son épaule, sa main gauche posée contre le torse du jeune homme… Une larme, unique, dû à l’émotion, elle qui n’avait jamais pleurée coula, claire et invisible presque, jusqu’au sol….

-Comment puis-je refuser ce que mon cœur réclame à grand cris, les bras ouvert vers toi? Depuis que ton regard à crosé le mien ce coeur t'attend et semblait espérer en vain jusqu'à ce soir... Je em demandais bien quel esprit malin avait voulu que mon coeur soit prisonnier des mains du démon le plus dur de tout Tarsis, le plus rebel.....

Elle serait toujours à ses côtés et jamais il n’aurait à vivre quoi que ce soit…. Le rire de Mérédith fusa dans l’air frais ou plutôt, oui, froid de l’endroit….

-Cependant, si tu voulais me protéger c’est peine perdue mon cher….

*comment a-t-il put savoir que l’on se rencontrerait pour avoir cette bague avec lui? Ténébra n'as qu'à bien se tenir...*

Elle sentit soudainement, sous l'étoffe couleur nuit de sa robe le filet de sang qui accompagne si souvent ses transformations, doux et amer, chaud et métallique... Ce n'était pas le moment, mais alors pas du tout.... Peut-être était-ce simplement parcequ'elle était trop bien? Ses yeux verts devinrent rouges puis d'un bleu angélique s es ailes s'ouvrant d'un seul coup dans son dos envoyant des gouttes de sang écarlate derrière elle comme un canon... Étrangement, cette transformation fut extrèmement douloureuse, d'un douleur peu commune comme si quelque chose en elle ne voualit pas qu'elle reste aux côtés de Nero.... Elle tomba au sol d oucement, ses ailes blanches formant une tache incongrue dans la nuit...La main de Mérédith lachat biensûr celel de nero et elle s'écroula au sol, ses traits légèrement durcis par la douleur... Jamais cela n'avait fait si mal, son dos la brûlait... Sa vision était assombrie par des larmes de douleurs....Sa respiration menaça de s'arrêter un moment.... Elle port a ses mains sur son ventre comme si ce geste si puéril pourrait la protéger de la douleur....Ses ailes, malgré le fait qu'elle soit à genoux sur le sol, dépassaient presque Nero.....Ses cheveux roux semblèrent briller d,une étrange lueur doré changeant de couleur du blond au roux en quelques secondes à peine, puis restèrent blonds comme si un esprit moqueur avait voulu rire d'elle en montrant son ascendance.... Cependant, malgré a douleur, aucun cris ne franchisssa les lèvres de la jeune femme.... Son souflle ralentit, comme les battements de son coeur, ses cheveux redevenant d'un roux incendiaire malgré les ailes qui continuaient de pointer le ciel la narguant du même coup.... Le sang continuait de couleur sur le tissus sombre et sur sa peau blanche....

Le sang d'origine ni céleste ni démoniaque coulait sur la peau de Mérédith et Judith car présentement, elle représentait ces deux personnalités... La douleur la brisait mais elle restait toujours là, sans qu'aucun cri ne sorte de ses lèvres.... L'un des seuls désirs qui l'habitait était celui d'arracher chacune des plumes de ses ailes tellemetn al douleur était insupportable... Elle voulait simplement que Nero la prenne dans ses bras, comme si le simple contact de la peau de Nero contre la sienne pourrait la sauver de tout... Le simple fait de vivre lui faisait extrèmement mal.... De le voir ainsi devant elle était pire que tout...Lady Janeth l'avait maintes fois prévenue que l'amour était la pire chose qui pourrait arriver à Mérédith....

*Ta douleur est ma douleur.... Pire encore... Jamais je n'oublierai... Je voudrais fondre dantes yeux comme les ombres sur le mur même si je sais que c'est impossible...*

Même si elle ne pouvait l'entendre, elle parvint à voir les larmes de Nero couler une à une sur le sol... Ses pas reculant doucement de la créature qu'elle était devenue sous ses yeux, un monstre, une chose à éliminer....Elle resta au sol, ses cheveux blonds aux reflets enflammés brillant dans la pénombre...

-Ce n'est pas ce que tu croit..... Je ne comprends pas...

Elle poussa un premier gémissements de douleur, cette dernière ne voulant définitevement aps diminuer, l'endroit où sortaient ses ailes, la brûlant comme si on y avait applliqué un fer chauffé à blanc...

-Ne te fie pas à ces...... Je ne suis qu'un jouet de Ténébra.... Le résultat de.......

Elle ne pouvait se contraindre à lever la tête, de crainte de devoir affronter le regard de Nero....

-Écoute.... Part..... Part loin d'ici et oublie moi....

Ténébra était en train de discuter avec un de ses sorciers quand un fracas énorme retentit dans la forteresse ardente. La princesse des ténèbres reconnu rapidement l'aura de Néro, que lui voulait-il encore ? Elle congédia le mage noir qui disparu quand la porte s'ouvrit violament sur le passage du démon dans toute sa colère suivi de Mérédith dans un triste état. La démone se leva de son trône et observa Néro puis l'hybride quand il lui demanda se qu'il lui avait fait ? Mérédith était au service de Ténébra et comme d'habitude dès que quelquechose tournait mal le démon le reprochait à la princesse. Elle répliqua avec un calme et une indifférence déconcertante.

"J'aurais bien voulu que tu es raison mon cher Néro mais je ne suis en rien responsable de son état. Elle est Hybride car sa mère à soigné le sang démoniaque avec celui d'un ange voila pourquoi elle change d'apparence"

Puis elle regarda une nouvelle fois l'hybride et sourit intérieurement avant de continuer.

"et à ce que je vois malheureusement pour elle, l'amour s'en est mélé...Il me semble que ta mère t'avait prévenu du danger Mérédith".

La démone se rassit sur son trône et répliqua à l'attention de néro

"Ta petit amie est dans cette état à cause de la malédiction de sa famille je ne suis donc nullement liée à son état. Néanmoins je peux l'aider, je n'ai aucun intérêt à ce que mes serviteurs soit en si mauvais état."

Des bruits étranges... Des claquements de cuir, le bruit si familier des chaînes que l'on met aux prisonniers dans les prisons... Mais c'était tout ce que Mérédith pouvait savoir... Elle ne vit pas la transformation de la dernière génération des Sparda, des larmes de douleur ne cessant de tourmenter son regard émeraude... Le rire de Lady Janeth vint hanter son esprit... elle rirait tant de la voir si vulnérable et détruite.Après tout, ne l'avait-elle pas prévenue qu'elle était condamnée à rester seule?

Elle sentait les chaînes démoniaques du bras de Nero, de tous ces sparda... La chaîne étant d'essence démoniaque, le métal lui brûlait la peau, lui faissait tourner la tête...elle remarqua soudainement qu'ils s'approchaient de la forteresse ardente... Non, il ne fallait pas ou alors....

Au passage, des démons remarquèrent l'immense démons mélange incongru et inconnu de démons un ange comme prisonnière entre ses chaines d'un noir de nuit... Mérédith ne pouvait rien dire à Néro la douleur immobilisant ses lèvres rouges... ... Il ne devait pas savoir... Elle ne pouvait le lui dire.... Elle sentait ses yeux se fermer doucement, des douleurs comme des milliers de poignards sur son corps, la douleur ne cessant jamais...Elle voulait le lui dire mais elle en était incapable... Elle reconnut les murs de la forterresse, la moquette d'un rouge vin étant si familière, tournant à gauche puis à droite, d'un rythme trop rapide pour Mérédith qui commençait à perdre la carte...Peu à peu ses sens s'obcurcissaient et elle ne reconnut donc qu'à peine la salle de trône et la voix de Ténébra....ténébra le lui avait dit.... Il n'aurais jamais dut savoir et simplement partir la laissant à la rivière de l'oubli... Cependant un mot que prononça Ténébra lui tourmenta l'esprit... "serviteur".... Mérédith tenta de se lever mais ce ne fut que pour retomber aussitôt affaiblie par la douleur qui l'assaillait.... Elle ne voulait rien demander à Ténébra sachant que cela ne ferait que des problèmes .... elle se tint sur l'épaule de Nero ses jambes mençant de la lâcher....

-Non.... Je... Bien...

Elle se tint droite la douleur ne cessant de croître à chaque fois qu'elle était près de Nero... Elle avança vers Tenebra, son sourire malicieux et hautain la faisant presque vomir... Elle était entre Tenebra et Nero et aussitôt un rideau sombre glissa sur son regard... pourquoi cette douleur l'empêchait de faire ce qu'elel voulait? Selon les contes de fés, l'amour est quelque chose de doux, de chaleureux, tout le contraire de ce que ressentais la jeune femme... Sa robe noire, le dos en lambeaux à cause de ses ailes, traînait sur le sol au rythme de ses pas lui donnant l'air d'une prisonnière de guerre... elle leva la tête, le visage crispé par la douleur...Ce fut le moment que choisirent ses jambes pour lui mentir, se dérobant sous elle, l'entraînant vers le sol dans une douce inconscience mais tourmentée par la douleur qui était devenue insupportable... Ses cheveux blonds coulaient dans sa chute, comme un fin rideau, prolongeant sa chute...

Mérédith était de plus en plus mal et Néro de plus en plus inquiet et énervé. Il s'adressa de nouveau à la princesse des ténèbres, le conjurant de l'aider. Elle ne compris pas la fin de ses paroles car il utilisait un dialecte inconnu de la démone mais vu son état elle savait que s'était une mena ce s'il y avait un coup fourré de sa part.

La princesse des démons se rapprocha d'eux et répliqua de façon sarcastique.

"oh comme c'est mignon l'amour"

Puis elle reprit un visage impassible et parla sérieusement arrivée juste devant eux.

"Sache Néro que je ne suis pas forcément comme tu prétend me connaitre et que ce n'ai nullement dans mon intérêt de faire souffrir Mérédith"

Sur ses mots, elle posa une de ses mains sur le bras de Néro et l'autre sur celui de Mérédith et se concentra. La salle du trône disparu autour d'eux et ils arrivèrent dans une pièce sans fenêtre seulement éclairé par des boules d'énergie magique. C'était une des pièces secrètes de la forteresse où la démone pratiquait ses rituel de magie des ténèbres très puissant pour la majorité.

"posa la sur la dalle Néro"

Il y avait une sorte d'autel au centre de la pièce, se que la démone appellait la dalle.

L'inconscience où la douleur avait emportée Mérédith dans une valse funeste était loin de ressembler à un magnifique conte de fée.... En fait, c'était tout simplement l'inverse... La douleur devenue d'avantage psychologique que physique la tourmentait...Elle voyait sans cesse le visage de sa mère, Janeth riant d'elle, la pointant du doigt comme une moins que rien... Sa mère l'avait prévenue: elle était condamnée à ne jamais trouver l'amour... Après tout, ce sentiment n'était toujours qu'une vulgaire faiblesse apportée à l’âme… Les démons étaient des êtres supérieurs, voilà ce que la jeune femme avait appris. Les être supérieurs n’ont aucune faiblesse sinon ils n’étaient pas mieux que ces pigeons de Skyria…

Sans que son esprit ne puisse s’en rendre compte, le corps de l’hybride était parcouru de spasmes de plus en plus violents… Si tout cela n’arrêtait pas bientôt, son cœur ne pourrait fournir assez d’oxygène à tout son organisme. Cela signifierait la fin d’une vie avant même son réel commencement… Si elle ne pouvait sentir ces spasmes hanter son corps physique, elle sentait cependant, une immense douleur, provenant de partout et nulle part à la fois. Elle se retint de crier durant un instant jusqu’à ce que la douleur devienne insupportable…

Ça y est , elle était morte ou encore dans cet univers qui n’était censé exister que dans les contes fantastiques tel les légende du conte Arthur: les limbes. Pourquoi elle? Pourquoi avait-elle dut rencontrer Nero ce soir là et encore dans les rues de Tarsis… Pourquoi avait-il dut l’aimer? Une image revint dans son esprit… Ce baiser sur les rives de la rivière de l’Oubli, la bague de rubis et d’or blanc tombant au sol parmi les herbes folles… Aussitôt, la douleur atteignit son apogée, faisant hurler la jeune femme jusque dans l’esprit de Nero sans le vouloir… elle voulait mourir…

Bientôt une fièvre étrangement soudaine se fit sentir sur la peau de la jeune femme, provoquée bien sur par cette malédiction mais également par les spasmes qui faisaient palpiter le cœur de la jeune femme… une fine sueur se mit à perler sur son front lorsque Ténébra s’approcha d’eux, les emmenant dans la grande salle de rituel… L’hybride ressemblait à une poupée de chiffon entre les lanières de cuir, parcourue de spasmes… Non…. Nero ne devait surtout pas faire confiance à Tenebra… Après tout, comme le disait l’adage chez les démons « tout service à un prix ». Mérédith savait que le prix qui serait fixé par Ténébra envers Nero et Mérédith serait plus qu’élevé… les spasmes hantant son corps semblèrent se calmer un instant à peine avant de reprendre de l’ampleur, lui arrachant des cris audibles par Nero et qui commençaient à se lire sur els lèvres devenues pâles de Mérédith..

Nero continua de porter sa chère et tendre dans ses bras pour la déposer délicatement sur la dalle au centre de la pièce qui semblait être une sorte d’autel pour les rituels de la princesse des Ténèbres. Cette dernière commença à lui parlait encore de choses inutiles. Le temps s’écoulait et semblait de plus en plus long pour Nero. De plus, plus le temps s’écoulait, plus Nero se sentait de plus en plus mal. Sa tête tournait, ses membres tremblait, la fièvre montait : il de plus en plus partageait les symptômes de Meredith. Il resta cependant debout et continua à la regarder avec ce regard si attentionné qu’on ne connaissait pas à Nero.

La salle dégageait une forte aura négative qui semblait se nourrir des forces Ténébreuse qui se trouvait à l’intérieure des personnes qui se trouve dans la pièce. Ainsi, les murs semblaient drainer l’énergie maléfique de Ténèbra, de Meredith ainsi que celle de Nero.

Après avoir déposer Meredith et l’avoir encore observer quelque instant, il recula de l’autel pour laisser place à Ténèbra. Il hésitait à savoir si c’était la meilleure chose à faire mais au fond, avait-il le choix ? Si la femme de ses rêves en venait à mourir, le monde ne mériterez de vivre sans et sa colère serait tel qu’il tuerai toutes les personnes sur son passage.

Soudain, les esprit de Nero et Meredith se contactèrent à nouveau mais cette fois ce fut beaucoup plus violent pour le démon. Il entendit dans sa tête un cri aigu, assourdissant, d’un énorme puissance : c’était le cri de Meredith. Il eut du mal à comprendre mais après quelques minutes il déchiffra les messages. Le premier concernait sa vie et Lady Janeth, sa mère et le second concernait Ténèbra. Meredith le suppliait, le quémandait de ne pas demander de l’aide auprès de Ténèbra. Elle ne voulait lui être redevable et avoir des « dettes » envers cette femme des plus inutile.

Mérédith semblait de plus en plus mal et apparement son état semblait se répercuter sur Néro aussi. Leur lien amoureux devait être vraiment fort pour obtenir ce résultat. Le démon posa la jeune femme sur l'autel comme le lui demanda Ténébra. La princesse des ténèbres récita une incantation magique, des liens noirs se formèrent sur les bras et les jambes de Mérédith pour l'empècher de trop bouger.

Puis La démone se mit en place debout près de l'autel et apposa ses mains au dessus de l'hybride pour commencer l'anti malédiction. Les symboles gravés sur l'autel ainsi que le pentagramme sur le sol se mirent à scintiller. Ténébra commença à prononcer des paroles dans un ancien dialecte démoniaque. Mérédith pouvait sentir la douleur moins violente mais toujours présente.

Ténébra fronça un sourcils, signe qu'il y avait un souci, la malédiction semblait plus résistante qu'elle ne le pensait

(Bon bah tant qu'à célébrer mon retour autant dépoussiérer de vieux topics^^)

La lumière abyssale et aussi sombre que les ténèbres semblaient provenir directement des flammes les plus noueuse du purgatoire, là ou toutes les âmes des pêcheurs se retrouvent pour l'éternité dans le silence infini de leur suplice, et donnaient au visage de Mérédith un air pâle, presque cadavérique. Soudainement, comme ils étaient venus, les spasmes disparurent, laissant Mérédith étrangement clame, le coeur battant faiblement certe, mais régulièrement, les gémissement de douleurs ne se formant pus que sur ses lèvres pâlies par le manque de sang... Elle refusait que Nero, lui, l'homme de sa vie, la voit aisni si faible, si désarmée... Où était donc passée cette lueur dans ses yeux, qui la faisait ressembler à ces succubes qui charment en un clin d'oeil? énon.. mérédith ne ressemblait à rien de ce qu'elle avit toujours été, ainsi étendue, vulnérable et si faible...

Elle tenta en vain, à plusieurs reprises de se lever, mais son corps ne lui appartenait plus... Doucment, les sangles de Nero se relachèrent de son corps remplacées aussitot par des liens plus solides, si c'était possible du moins... Ce furent des mots qui la tirèrent d'abord malgré elle vers la réalité.... la voix de Ténébra si douce certe mais également si froide, aussi flutée que celle de sa soeur mais aussi dur que le diamant... Lorsque la main de la princesse des ténèbres se posa au-dessus du corps de l'hybride, une réaction presque invisible se créa... Un bouclier, semblant être fait à l,aide du fil d'arianae, aussi solide que celui de la légende se mit à recouvrir le corps de mérédith avant de disparaitre, agissant comme un bouclier... La rapide apparition, invisible, se fondit dans le corps de Mérédith entourant à la fois son coeur et son corps....

Mérédith parvint à ouvrir les yeux un instant, et ne put voir que la princesse des ténèbres penchée sur elle.... Un simple hochement de sourcilde sa part et l'hybride replongea dans la torpeur et la terreur de la nuit, derrière le rideau opaque de ses paupières.... La main de la jeune femme, toujours accotée le long de son corps sur l'autel s'ouvrit doucemnet, comme une fleur d'hibiscus semblant attendre, en vain, un réconfort qui ne ferait sans doute que ramener cette douleur... Pourquoi lui? Pourquoi elle?avec quelques forces qu'elle avait en réserve, qu'elle avait camouflé face à cette douleur qui gaganait du terrain, elle se dirigea diretement dans l'esprit de Nero....


" Part..... Je t'en prie...."

Puis, le silence angoissant reprit sa palce dans l,esprit de Mérédith toujours hanté par cette douleur lancinante qui provenait de partout et nulle part à la fois...